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معاني رتب الجيش





الملازم
ورد في المعاجم اللغوية (مادة: لزم): لزم الشيء، بالكرة، لزوماً، ولزاماً: ثبت ودام. ولزمت به، ولازمته. واللزام، والملازم: من يظل يلزم الشيء ولا يفارقه.. وفي القرآن الكريم: فسوف يكون لزاما ( 77 ) {الفرقان: 77}.. والجمع: ملازمون.
وقد أطلق على الضابط في هذه الفئة من الرتب العسكرية، ملازماً، لكونه يلازم فصيله، ويداوم عليه .. وعند الترقي، يصير 'ملازم أول'.

ومن الثابت تاريخياً.. أن الفاروق عمر بن الخطاب، رضي الله تعالى عنه، أوجد ما يعادل رتبة الملازم، وهو (الخليفة) الذي يقوم بالإشراف على خمسين مجنداً، ويلازمهم.. وقد ظلت رتبة (الخليفة) متداولة في الجيوش الإسلامية، لعدة قرون، خلال العصرين الأموي والعباسي.

النقيب
وقيل للنقيب، نقيباً.. لأنه 'شاهد القوم، وضمينهم'، والمنقب في أحوالهم.. والجمع: 'نقباء'.. وقد عرفت رتبة النقيب قديماً، وإن اختلفت صلاحيات ومسؤوليات وواجبات صاحبها بعض الشيء عن العصر الحديث، فقد ورد في بعض المصادر التاريخية أن هذه الرتبة عرفت في الجيوش الإسلامية، منذ صدر الإسلام..
وكان لحاملها صلاحيات ومسؤوليات قيادة عشرة عرفاء وبالاحتكاك الغربي مع الجيوش الإسلامية، نقلت هذه الرتبة، بواجباتها ومسؤولياتها وصلاحياتها، وعرفت ب (Nacebus)) في بعض الجيوش الغربية.

الرائد
جاء في المعجم الوجيز، مادة: راد: 'راد الشيء، روداً، ورياداً: طلبه. فهو رائد. والرائد، هو من يتقدم القوم، ويبصر لهم.. والجمع: رواد'.
ومن الملاحظ تاريخياً أن عدداً كبيراً من العمليات العسكرية، التي خاضتها الجيوش الإسلامية، كانت عمليات (تعرضية)، تتطلب مبيت الجند ليلة أو أكثر..
لذا فقد كان هناك مجموعة خاصة من قوات الاستطلاع، مهمتها الرئيسية التقدم لاختبار واختيار منطقة المعسكر..
ومن ثم رسم حدودها، وضرب الخيام بها.. وكان على رأس هذه المجموعة، التي اشتهرت باسم (المجموعة الرائدة)، فارساً يلقب ب (الرائد)، أو قائد المجموعة.


المقدم
وهي رتبة عسكرية كانت معروفة في العصر العباسي باسم (مقدم المعسكر)..
وفي عصر المماليك، عرفت ب (مقدم ألف)، لكون صاحبها في مقدمة ألف من المقاتلين.
والمقدم، هو الآمر الذي يتقدم الطليعة من الجيش(15).


العقيد
قال العرب: 'المعاقد' و'العقيد'.. هو الذي يستحوذ على طرف العقد.. وزعيم القوم، عقيدهم.
وقد عرفت هذه الرتبة قديماً باسم (الجوربجي)، أو (رئيس الأورطة).
وهو يعادل في بعض جيوش الغرب، رتبة كونيل (Colonel)، الذي يتولى أمور القيادة لعدة سرايا، تخضع لتشكيل كان يعرف باسم (الرتل) أو الطابور (Column)، ومنها جاءت كلمة (كونيل).


العميد
عميد القوم، سيدهم. الذي يعتمد عليه في ضبط وتنظيم الأمور
وقد عرفت هذه الرتبة، وهي من الرتب العسكرية المتقدمة، في عصور إسلامية مختلفة، وكان لصاحبها ممارسات وصلاحيات واسعة في إدارة العمليات.
وتقابل رتبة العميد، رتبة - أو بالأحرى لقب - (سكبان باشا) في عهد الانكشاريين.


اللواء
وهو يقابل في العصور الإسلامية الأولى، (أمير الجيش).. الذي يقود عشرة آلاف مقاتل.. فاللواء في اللغة هو: اسم لقطعة كبيرة من الجيش، وعدد من الجند معلوم.
وقد عرفت رتبة اللواء عند السلاجقة اسم (أتابك العسكر)، وعند العثمانيين ب (الأغا).


الفريق
يذكر أحمد تيمور باشا، في موسوعته (الرتب والألقاب).. أن الفريق هو: الرئيس القائم على الفرقة المركبة من عدة ألوية (جمع: لواء). وأصله (اميرفريق)، أي أمير الفرقة المركبة.
وعند الترقية، ترفع رتبة الفريق إلى 'فريق أول'.

المشير
وهي أعلى الرتب العسكرية في الجيوش الحديثة، وإن كان الأتراك قد أوجدوا لقباً عسكرياً أعلى منها، وهو (السردار).
والمشير، في لغة العرب: هو الحكيم الناصح، الذي يهتدى برأيه.
ولم تكن هذه الكلمة شائعة كلقب أو رتبة في الجيوش الإسلامية، بقدر شيوعها في الحياة المدنية، بين بعض رجال السياسة المتميزين.. فكان هناك (مشير الدولة) و (مشير السلطان) و(مشير الملك).. الخ.
وقد ورد في الموسوعة العسكرية، أن رتبة المشير لا تمنح في بلاد الانجليز إلا لمن يحقق انتصاراً عسكرياً كبيراً.. عندئذ يتوج رسمياً، ويصبح ال (فيلد مارشال).

لذلك فتعريف رتبة المشير في الأوساط العسكرية
هو القائد الذي قاد معركة و حولها من الهزيمة إلى النصر التام.





و كذلك باللغة الفرنسية

Définitions
Le grade indique le rang occupé dans la hiérarchie militaire et ouvre droit au commandement. Il est, en général, lié à un emploi particulier, mais le développement des états-majors et des services a amené la création de postes d’officiers et de sous-officiers sans troupe portant parfois une appellation spécifique.
On appelle :
- petits gradés, les caporaux et caporaux-chefs ;
- sous-officiers, les sergents et sergents-chefs, adjudants et adjudants-chefs et les majors ;
- officiers subalternes, les sous-lieutenants, lieutenants et capitaines ;
- officiers supérieurs, les commandants, lieutenants-colonels et colonels ;
- officiers généraux (le terme " général " date du XVe siècle et fut d’abord employé par opposition au terme "officiers particuliers" qui désignait les propriétaires d’unités), les généraux de brigade, de division, de corps d’armée et d’armée.
Pour les aspirants et les maréchaux (de France ou d’Empire selon les époques), voir plus loin.
Origine des appellations
- Soldat : le mot viendrait de l’italien soldat (celui qui perçoit une solde). Au XVIIe siècle, il remplace le mot soudard devenu péjoratif.
A noter que soldat de première classe n’est pas un grade mais un emploi, d’aucuns prétendent même qu’il s’agit d’une dignité au même titre que le maréchalat !
Le lance-pessade, plus tard anspessade ou appointé, était un soldat d’élite analogue aux grenadiers et voltigeurs du XIXe siècle.
- Caporal : Le mot est emprunté à l’italien caporale et a pour racine le latin caput (tête). Au XVe siècle, ce mot désigne un dizenier ; il s’est aussi appelé, suivant les époques : cap d ’escouade ou cap d’escadre avant de prendre sa forme définitive au XVIe siècle (vers 1550). Sous-officier jusqu’en 1818, il rentre dans la troupe par l’ordonnance du 10 mars de cette année.
- Caporal-chef : c’est l’ancien fourrier de 1776, devenu fourrier-écrivain, puis caporal-fourrier, dans le règlement de 1808. Le nom actuel date de la loi de 1928.
- Sergent : vient du latin serviens, participe présent de servire et signifie d’abord : celui qui est au service. Dans l’ancien français, il désignait les hommes d’armes. On appelait sergent de bataille, celui qui rangeait les troupes. Sa place actuelle dans la hiérarchie semble remonter vers 1550.
- Sergent-chef : le grade est introduit par la loi de 1928 à la place du sergent - major et du sergent - fourrier.
- Sergent-major : grade créé en 1776. En 1808, il est chargé de l’administration de la compagnie. Il fut rétabli de 1942 à 1962 pour les sergents-chefs comptables.
- Adjudant : participe présent devenu nom commun et ayant pour origine le verbe espagnol ayudar (aider). Le mot désigna d’abord un officier en second. Au sens de sous-officier il date de 1776. Il était chargé du logement des troupes, aidait son chef dans le service intérieur et était responsable de la tenue, de la notation (et donc de l’avancement) du corps des sous-officiers de l’unité.
- Adjudant-chef : créé par la loi du 30 mars 1912.
- Major : créé en 1972.
- Fourrier : le premier des sous-officiers de 1754 à 1776, il est ensuite relégué derrière les sergents sous le nom de fourrier - écrivain.
- Aspirant : l’aspirant est un sous-officier qui aspire à entre dans le corps des officiers. Il semble être apparu au XVIIIe siècle pour les candidats aux écoles d’artillerie. Officialisé en 1910 pour les élèves-officiers des écoles de sous-officiers ou ceux des grandes écoles ayant accompli leur première année, le grade est supprimé en 1919. Il est rétabli en 1934 pour les réservistes mais il s’agit d’un emploi dans le grade de sergent-chef puis un grade au dessus de lui (1935) et enfin supérieur à l’adjudant-chef (1936). En 1938, est créé le grade d’aspirant d’active qui est toujours un sous-officier supérieur. Enfin, en 1973, un texte indique qu’il est soumis aux dispositions applicables aux officiers.
- Enseigne : disparaît en 1762 au profit du sous-lieutenant.
- Sous-lieutenant : apparaît vers 1669 mais est déjà cité en 1655 dans le régiment des Gardes françaises.
- Lieutenant : grade composé des mots " lieu " et " tenant " c’est à dire " remplaçant " (locumtenens). D’abord terme administratif, il devient grade vers 1540.
- Capitaine : est emprunté au bas latin capitanous, dérivé de caput. Le terme apparaît au Moyen Age dans le sens de chef militaire. Il remplace alors le terme de banneret pour désigner un chef de guerriers. Sous Louis XI, il commande une bande.
- Commandant : le titre, sinon le grade, apparaît avec la création de l’unité dont il porte le nom dans l’infanterie : le bataillon (devenu permanent vers 1690). D’abord simple commandant du bataillon, ses droits sur les autres capitaines sont passagers. Le grade est créé en 1774 et supprimé en 1776. Il reparaît en 1793. Le chef d’escadrons de cavalerie date de 1788 mais ne porte sa dernière lettre que depuis 1825, époque à laquelle il abandonne son escadron pour un groupe d’escadrons.
- Major (officier) : Sous l’Ancien Régime, ce grade permettait aux officiers sans fortune d’éviter l’achat d’une compagnie. On y parvenait en passant par la fonction d’aide-major, assimilée au grade de lieutenant. Le major avait autorité sur les capitaines et s’occupait de l’administration du corps. Bonaparte en fit un officier placé entre les commandants et le colonel et chargé du commandement du dépôt régimentaire. En 1815, c’est un emploi, et non plus un grade, tenu par un chef de bataillon.
- Lieutenant-colonel : c’est d’abord le remplaçant du colonel général de l’infanterie à la tête de la première compagnie des régiments à drapeau blanc dont il est réputé propriétaire (la compagnie colonelle), le lieutenant-colonel devient le deuxième des officiers du régiment lorsque le roi devient colonel général de son infanterie en 1661 : sa compagnie devient la " lieutenant-colonelle " est la seconde de l’unité, la première, appartenant désormais au roi, est commandée par un colonel-lieutenant. Le grade a été supprimé de 1793 à la Restauration, mais Bonaparte recréa, à la même place hiérarchique, le major.
- Colonel : apparaît dans notre langue au XVIe siècle. Il vient de l’italien colonnello et désigne un chef de colonne. En 1547, Henri II créé cinq " colonels et capitaines généraux des gens de pied ", mais jusqu’en 1661, le titre est réservé aux colonels généraux de l’infanterie. Les régiments sont alors commandés par des mestres de camp qui deviennent colonel quand le colonel général n’existe pas et réciproquement jusqu’en 1730. En 1788 le terme de colonel s’impose enfin. De 1793 à 1803, il devient chef de (demi-) brigade.
- Brigadier : les premiers brigadiers de cavalerie ont été nommés le 8 juin 1657, onze ans avant ceux d’infanterie. Ils ne sont pas officiers généraux, mais ont le pas sur les autres colonels des régiments qui forment brigade avec le leur. Leur attribut particulier est une étoile (règlement de 1776). La Révolution les fit disparaître.
- Général de brigade : créés au XVIe siècle ils se sont appelés maréchal de camp sous l’Ancien Régime puis sous la Restauration et la Monarchie de Juillet.
- Général de division : créés en 1621, ils se sont appelés lieutenant général sous l’ Ancien Régime puis sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Cependant, il semble avoir existé de l’an 9 à l’an 12 pour désigner les commandants de corps d’armée. Jusqu’en 1914, ce grade est le plus élevé de la hiérarchie et permet d’accéder aux fonctions de commandants de corps d’armée et d’armée.
- Général en chef : Sous la Révolution, il s’agit du grade le plus élevé d’officier général. Depuis, c’est une charge en temps de guerre (on dit plutôt : commandant en chef).
- Général de corps d’armée : la première mention de ce grade, qui n’est encore qu’une fonction, apparaît dans la notice sur les uniformes du 17 mars 1921. Le grade est créé en 1939.
- Général d’armée : mêmes éléments que ci dessus
- Maréchal : vient du bas latin marescallus ou mariscallus, adaptation du francisque marhskalk. Ce terme désignait au début le domestique chargé des soins aux chevaux. Le premier connu date de 1185. Il fut d’abord le troisième chef militaire derrière le sénéchal (charge supprimée en 1191 et abolie au XIVe siècle) et le connétable (charge abolie en janvier 1627), il est depuis Louis XIII le plus haut grade de l’armée. Louis XIV en fit une dignité de l’Etat. D’abord unique, cette dignité se multiplie avec le temps pour culminer à 25 titulaires sous Napoléon Ier. Sous l’Ancien Régime, il pouvait, aussi être le couronnement d’une carrière de marin.

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